AUTEURe PRÉSENTe AU SALON LOIRET CRIMES DU 4 SEPTEMBRE 2022 DONT VOICI : LA PRÉSENTATION
Lecture Janvier 2020
Mon avis : Je viens vous parler d’un thriller très atypique que j’ai terminé ce week-end.
J’ai beaucoup aimé cette lecture qui était franchement singulière par plusieurs aspects : l’écriture, l’ambiance, la construction.
C’est cette singularité qui m’a charmée même si bien sûr au départ j’ai été surprise, trop habituée sans doute à un style de lecture bien précis, surprise par l’écriture tantôt douce, tantôt brutale et sombre.
Avec surtout le pire on est en fait au-delà du thriller, plusieurs styles se mêlent dans le livre. C’est pour moi un roman très noir, psychologique, mais avec une touche assez poétique je trouve.
Lou nous emmène vers la noirceur de l’âme humaine.
On voit à quel point le passé peut laisser des traces et quelles en sont les conséquences.
Des thèmes forts sont abordés comme la naissance donc la vie, l’avortement donc la mort, la solitude, l’abandon, le destin.
L’impact de l’homme sur la nature et la vie est également évoqué et j’ai trouvé l’approche très intéressante.
En bref, c’est un livre très dur à décrire mais que j’ai beaucoup apprécié même si 2 petits bémols pour moi : un passage un peu moins dynamique mais attention ici on n’est pas dans un thriller d’action, et les personnages qui étaient très intéressants psychologiquement parlant auraient pu être encore plus approfondis.
Autrement j’ai aimé la plume, la construction du livre, l’histoire en général.
La fin est surprenante et j’ai aimé comme les choses se recoupent. Super !
C’est un livre qui marque et qui m’a donné envie de plus découvrir l’auteure et ses autres livres, peu importe le style.
Résumé : Ce que l’aube promet au jour n’est souvent qu’un leurre. Anne Carrière le vérifie à chaque découverte macabre. Cette fois-ci, il s’agit d’une jeune femme, Sandra Link, 24 ans, retrouvée morte dans sa baignoire. Un banal suicide, à première vue, comme il en existe toutes les quarante secondes dans le monde. Une histoire vite retracée. Fugueuse depuis ses dix-huit ans, la jeune femme venait d’accoucher deux jours plus tôt dans un hôpital parisien d’où elle s’était enfuie aussitôt en abandonnant son enfant. Bien trop jeune et seule pour porter un si lourd fardeau. Ce n’est pas la première ni la dernière fois et pourtant la légiste ne s’y fait pas. Surtout que c’est le second cas en moins d’un mois. À croire que toutes les guerres et les catastrophes ne suffisent plus à la misère humaine. Il faut encore que soient ajoutés au nombre des victimes des nourrissons. Comme un besoin d’éradiquer tout espoir, toute rédemption.
Date de parution : 20.09.2019 aux Editions du Loir
Autre avis sur ce livre : Maud,