Donc voilà, mon tit ciboulot a mouliné et l’idée du « Top 3 de toi » est née ! L’occasion pour moi de vous présenter cette nouvelle rubrique où je vais vous solliciter ! Une fois par trimestre, présenter vos 3 lectures qui ont retenu votre attention. Retrouvez ici toute votre collection Hiver 2021.
Je remercie Laurence d’avoir accepté de partager sa sélection !
On retrouve ses avis sur son blog Pause Polars
« Depuis cette année 2020 ou nous avons vu nos libertés et notre quotidien bousculés j’ai de plus en plus besoin de lire des romans positifs, où le facteur humain occupe une place principale. Ce que nous confions au vent » est tout d’abord une histoire magnifique dans un lieu bien réel où l’auteure a ressenti le besoin de se rendre, ce qui lui permet aujourd’hui de nous offrir son ressenti, ses émotions et de nous démontrer qu’il y a la vie, la mort, l’au-delà et que chacun les vit différemment. Sa plume est à la fois poétique, douce, sensible et les personnages choisis sont pleins de pudeur et très attachants. Un livre qui fait beaucoup de bien, qui n’est pas triste, qui apaise et qui a toute sa place sur une table de chevet ou une bibliothèque pour être relu pour le plaisir ou dans les moments difficiles. La couverture est magnifique et prend tout son sens une fois le livre terminé. » Retour complet
Résumé : Sur les pentes abruptes du mont Kujira-yama, au milieu d’un immense jardin, se dresse une cabine téléphonique : le Téléphone du vent. Chaque année, des milliers de personnes décrochent le combiné pour confier au vent des messages à destination de leurs proches disparus. En perdant sa mère et sa fille, emportées par le tsunami de 2011, Yui a perdu le sens de sa vie. C’est pour leur exprimer sa peine qu’elle se rend au mont Kujira-yama, où elle rencontre Takeshi, qui élève seul sa petite fille. Mais une fois sur place, Yui ne trouve plus ses mots… C’est un endroit réel qui a inspiré à Laura Imai Messina ce magnifique roman. Ode à la délicatesse des sentiments, Ce que nous confions au vent est une puissante histoire de résilience autour de la perte et la force rédemptrice de l’amour.
« Tout commence par un voyage dans le passé sombre avec ce couple espagnol qui vécut la période franquiste avec beaucoup de peur et de doute. Mettre leurs trois enfants à l’abri en France à Narbonne fut une décision prudente et murement réfléchie sans penser une seule seconde que les français ne verraient pas cette arrivée massive d’étrangers d’un bon œil. Ce nouveau départ pour ces trois filles sera difficile. Rita ne va pas se plaire dans ce pays, elle le racontera dans « ses mémoires » qui détaillent sa vie de jeune fille, de femme et de mère. Il y aura des épreuves difficiles, des moments de doute et ces rencontres qui vont la faire grandir, l’embellir, la marquer tout au long de sa vie. Recevoir ces confessions semées dans ces tiroirs de couleurs vont faire vibrer d’émotions le cœur de sa petite fille. J’ai lu ce roman quasiment d’une traite, tellement conquise par la plume d’Olivia Ruiz qui m’a fait beaucoup penser à celle de Carole Martinez. L’auteure fait ressortir avec beaucoup d’intensité les émotions, les joies, les peines et les rencontres de ses personnages auxquels je me suis de suite attachée. C’est une invitation au voyage vers la destinée de plusieurs générations de femmes libres. » Retour complet
Résumé : Parce que c’est ça que je veux que tu retiennes. Nos couleurs. Chaudes, franches. Je veux que ces femmes si différentes, si vivantes, si complexes qui composent ton arbre généalogique puissent t’inspirer et t’aider à savoir qui tu es, le fruit de quels voyages et de quelles passions. »
À la mort de Rita, surnommée « l’Abuela », sa petite-fille hérite de l’intrigante commode qui avait jadis nourri toute sa curiosité et son imagination enfantines. Le temps d’une nuit, ouvrant ses dix tiroirs, elle découvre les secrets qui ont scellé le destin de plusieurs générations de femmes, entre l’Espagne et la France, de la dictature franquiste à nos jours.
« Un thriller qui m’a beaucoup stressée et qu’en même temps je n’arrivais pas à lâcher. La plume de l’auteur est assez détaillée mais aucune place aux longueurs. Les mots sont posés intelligemment sur les actions, les faits et les ambiances, il décortique les corps avec habilité. Je ne vous parlerai pas en détail des personnages qui sont à la fois, déterminés, odieux et pour certains résignés. Certaines scènes font tellement mal que la douleur semble être là, omniprésente au point de la ressentir et de faire frémir. Pourtant ce livre est un coup de cœur, pour l’originalité de l’histoire, la façon qu’à l’auteur de d’entrainer le lecteur dans ce lieu souvent malgré lui et cette dernière partie tellement inattendue. Tout cela en fait un excellent thriller. » Retour complet
Résumé : Sur l’Enclave, tout a été dit : qu’elle serait une zone blanche perdue dans la vallée du Lot, qu’on y vivrait en parfaite autonomie, qu’une créature y régnerait sans partage… Tout a été dit, mais on préfère se taire. C’est ce à quoi le jeune adjudant-chef Stanislas Sullivan est confronté. À l’inverse de ses collègues de la gendarmerie de Buzac, il n’est pas un enfant du pays. Aussi, quand une de ses affaires, tombée au cœur de l’été, se révèle être un cas de disparitions de pèlerins reliées à l’Enclave, il va devoir ignorer les mises en garde et faire quelques entorses à la procédure. Ignorer les mises en garde, c’est aussi l’option prise par Vanessa, aide médico-psychologique, et Simon, infirmier, venus passer un week-end dans l’Aveyron. Pour ce tandem qui accompagne quatre adolescents aux pathologies variées, c’est une première. Une première aussi, cette sensation de liberté quand ils naviguent sur le Lot. Oubliant pour un temps, et à tort, les chimères menaçantes des locaux… Que cache l’Enclave ? Un monstre digne de légendes ancestrales ou une vérité macabre ? Que trouvera Vanessa en allant chercher de l’aide, une fois l’accident survenu ? Et sur quel obscur passé Stan mettra-t-il la main ?
Merci a toi Maud
J’aimeAimé par 1 personne
Merci a toi pour tes découvertes. Tu ne seras pas surprise de savoir que je n en ai lu aucun 😀
J’aimeJ’aime