Mon avis : Séparés par leur famille au début de leur vie d’adulte, se retrouver par la vie. Un couple d’âmes sœurs vont se retrouver et tenter malgré les années qui ont passé de découvrir le bonheur. Maï est tout de suite acceptée. Il l’élèvera comma sa propre fille.
Le destin, en aura-t-il peut être décidé autrement, en effet l’imminence de la chute de Saïgon, aura des conséquence sur leur nouvelle vie.
Dans un contexte géopolitique très compliqué où les relations sont primordiales afin de trouver les moyens de pouvoir quitter cette zone qui va devenir de plus en plus instable. Lui, médecin à l’hôpital, va voir les événements s’empirer, s’accentuer. Il est partagé entre la fuite avec la femme qui l’aime et rester au chevet de ses patients.
Une très belle romance qui démontre les valeurs culturelles et traditionnelles au milieu des années 70 au Viêt Nam, les mariages arrangés, la position de la famille, le deuil. Elle, sera mariée à un choix de son père, lui se mariera puis divorcera. Des vies opposées mais qui vont se retrouver. L’espoir ne les a jamais quitté. Leur amour intact, leur bonheur naissant, fait de ce livre une belle romance. Le contexte historique, la guerre qui sévit, la chute imminente. Je regrette que le contexte géopolitique n’est pas été un peu plus développé. Ce n’était sûrement pas l’objet de ce livre. Au fil des chapitres, l’espérance naît également dans la tête du lecteur. Maintenant qu’ils sont enfin réunis et sont heureux ; pourquoi le sort s’acharnerait de nouveau sur eux. Le sort, peut être pas, mais l’Histoire oui.
Le temps est également omniprésent dans ce livre, que se soit dans les années de séparation qu’ils auraient aimé accélérer, puis dans les jours qui s’égrènent comme un compte à rebours qu’ils auraient aimé ralentir, pour profiter de ces instants tant souhaités. L’Amour avec un grand A, qui ne s’efface pas face à l’adversité et aux années qui défilent. Toujours cette constante de l’espoir de jours meilleurs à venir et le bonheur naissant.
Résumé : Maï pleure, comme elle pleure chaque soir. À trois ans, elle semble avoir déjà tout saisi de l’abîme dans lequel plonge sa mère, et de la douleur amère qui rythme notre fuite. Certes, ici, nous sommes toujours en Asie, mais ce n’est déjà plus la même. Huit cent soixante-deux kilomètres seulement nous séparent de Saïgon qui, désormais, n’existe plus, et nous sommes en terre étrangère. Nous avons tout laissé derrière nous, lorsque notre monde s’est effondré.
Date de parution : 01.07.2019 aux Editions Ella
Bon ben si c’est pas du polar, je passe mon tour
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Merci quant même pour ta visite 😊
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😉 🙂
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