Mon avis : Une trilogie qui se conclue par cet opus, où Diego va retourner en Argentine, ressortir ses premiers papiers. Entouré de son équipe, il va devoir faire face à la manipulation, aux mensonges, déjouer également la police, qui ne tient pas forcément à ce que la vérité éclate. Dans ce contexte où le danger est à chaque coin de rue, ils vont de concert, faire en sorte que le meurtrier de Madrid soit appréhendé, même si pour cela, il va falloir aller débusquer les commanditaires à l’autre bout du monde.
Des personnages qu’on a plaisir à retrouver d’un opus à l’autre, qui se dévoilent, sur leur passé, leur sentiments. Une très belle amitié les unit, rien ne peut les séparer, à part la mort ou la trahison.
L’auteur boucle cette série avec brio, ravie de retrouver une plume addictive, un rythme d’événements soutenu et une certaine proximité car un récit très vivant et émouvant. Le thème abordé est très évocateur : un photographe assassiné pour une photo. L’auteur nous fait nous interroger et nous rendre compte de la dangerosité de certains métiers liés à l’information. Cependant comme dans les deux autres volets, aucune leçon moralisatrice. Lecteurs, nous comprenons le besoin de vacances de Diego, mais espérons qu’il reviendra bientôt !!!!
Résumé : Le corps calciné d’une femme menottée, une balle dans la nuque, est retrouvé dans un parc de Madrid. Diego Martin, journaliste radio d’investigation, connait la victime, rencontrée vingt ans auparavant… En Argentine. Jeune reporter à l’époque, il avait couvert l’assassinat du frère de la victime : Alex Rodrigo, photographe pour un grand hebdomadaire, tué selon le même mode opératoire.
Un meurtre identique à des milliers de kilomètres de distance, à deux décennies d’écart. Il n’en faut pas plus au présentateur d' »Ondes confidentielles » pour se lancer dans une enquête qui le mènera à Buenos Aires, où il retrouvera une femme qu’il n’a jamais pu oublier…
Entre corruption politique, flics ripoux et groupes mafieux, ce voyage va faire ressurgir les fantômes du passé. Car parfois, ceux qu’on croyait morts reviennent hanter ceux qui sont restés.
Date de parution : 03.10.2018 aux Editions Préludes
A lire de préférence dans l’ordre : Mala Vida, Guerilla Social Club