Prendre Lily de Marie Neuser

prendre lily.jpg

Mon avis : Une enquête rudement menée, où l’équipe ne lâche rien pendant huit ans. Les enquêteurs vont multiplier les investigations sans relâche, interroger et ré interroger le suspect, éplucher ses alibis, les surveillances, les filatures, rechercher des affaires similaires ; ils vont même se déplacer en Europe, contacter Quantico afin d’établir un profil du tueur qui pourrait les mettre sur la bonne piste. Ils multiplient les appels à témoins, les émissions de télévision, mais c’est l’impasse.
Des protagonistes qui nous transportent avec eux, tant dans l’enquête, que dans leur vie personnelle, l’inspecteur MC Liam est rongée d’être au point mort, la frustration le gagne, sa vie prend un tournant car sa tête et son esprit sont concentrés sur ce sur ce suspect et ses victimes qui le hantent, jour après jour, année après année. Serait-il capable de franchir les limites pour déstabiliser ce suspect inébranlable jusqu’à présent ?
Une histoire bien ficelée, de très nombreux rebondissements. La fluidité de la plume de l’auteur nous guide parfaitement au milieu de ces multiples intrigues. Le lecteur est entraîné dans cette enquête, est imprégné par les ressentis et désarrois des enquêteurs, très habilement retranscrits dans cette œuvre. Marie Neuser a su maintenir le suspense et le lecteur en haleine, malgré une enquête qui s’étale sur plusieurs années ; pas de longueurs, pas de temps morts. Un rythme toujours soutenu du début à la fin, cette dernière est époustouflante.
J’ai beaucoup aimé ce livre, je me plongerai avec grand plaisir dans la suite Prendre Gloria et j’irai aussi découvrir les autres livres de l’auteur.

Résumé : Une mère de famille retrouvée assassinée dans sa baignoire, les doigts comme un écrin renfermant deux mèches de cheveux. Le corps d’une étudiante coréenne abandonné la nuit dans un quartier désert. Et des jeunes femmes qui témoignent : leurs cheveux coupés net, tandis qu’elles vivent, marchent, respirent dans une petite ville balnéaire d’Angleterre qui ne connaît pas les débordements. Non loin de la salle de bains de Lily Hewitt vit Damiano Solivo. On lui donnerait le bon Dieu sans confession si ce n’étaient ces déviances auxquelles il s’adonne en secret. Mais son épouse peut le jurer : Damiano est innocent. Damiano est même victime. Victime, oui : de la complexité d’une machinerie sociale et judiciaire qui sait comment on façonne les monstres.

Date de parution : 12.05.2016 aux Editions Fleuve

892509_519468231446930_417687793_o.jpg

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s